Zones inondables et saints vainqueurs de dragons
- Raymond Delavigne (GIDFMF)
- 3 juin 2018
- 12 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 sept. 2020
La personnification de l'eau terrifiante et bienfaisante.

Le site de Paris comporte un point de confluence important, avec la Bièvre qui vient se jeter en Seine en cet endroit. De nos jours l'urbanisation a tout effacé de la topographie marécageuse des lieux (le Jardin des Plantes), allant même jusqu'à enfouir la Bièvre dans un égout ! Seules les inondations sont encore là pour rappeler de temps en temps combien ces marais pouvaient être dangereux lorsque la Bièvre sortait de son lit formé de plusieurs bras. Aussi convenait-il de s'en prémunir car un tel milieu pouvait être un site particulièrement propice à servir de refuge à des êtres mythiques comme les dragons. Les travaux d'Henri Dontenville (24), suivis de ceux de l'historien médiéviste Jacques Le Goff (25), se révèlent être de précieux guides dans cette recherche. Henri Dontenville a écrit en effet :
" a) La vérité physique et absolue est que les eaux sont tantôt fécondantes et tantôt dévastatrices, les dragons qui les incarnent sont ambivalents. Cela s'applique autant à la France-Gaule qu'aux autres pays, et en commençant par la célèbre Tarasque...
b) A bien étudier et comparer, la trentaine de dragons en France se réduit à un dragon-type, toujours le même, adapté seulement à tel ou tel site, celui-ci comportant d'ailleurs, de manière générale, ces deux conditions, de l'eau courante ou non et une butte ou un rocher excavé pour se mettre au sec.
c) En outre et c'est capital, les dragons, comme les vouivres leurs parents, n'ont pas été primitivement les êtres à forme fixe qu'adoptent nos esprits dégagés de la magie.
d) Avec la venue des siècles chrétiens... des héros spécialisés, les saints réputés "sauroctones" (26) se chargent de juguler le dragon sous toutes ses formes en le réduisant finalement à une forme purement satanique.
e) Comme il s'agissait de préserver de maux causés par la nature, le peuple a dû, avant comme après Jésus-Christ, s'adresser aux prêtres, afin qu'ils les en délivrent grâce à leur pouvoir surnaturel et les prêtres ont dû devenir destructeurs ou au moins dompteurs de dragons".
En présence d'une zone inondable, "l'essentiel, écrit Henri Dontenville (27) est de maîtriser un fléau, d'empêcher surtout l'irruption ou l'extension désastreuse des eaux et pour cela il faut mettre un monstre hors d'état de nuire".
Lors de la christianisation, ce rôle a été dévolu à certains saints. Leur légende hagiographique, comme leur existence réelle est souvent critiquée mais ce qui importe ici, c'est qu'un épisode de leurs légendes respectives ait permis de les qualifier de "sauroctones".
A Paris, St Marcel est de ceux-là. D'une manière plus générale, l'examen de la carte montre que les saints réputés sauroctones en des lieux précis de la région, c'est-à-dire celui de leurs exploits, ont une réelle affinité avec les zones humides servant de champs d'expansion aux crues, ce qui est matérialisé sur la carte par le dessin des vallées et de leurs confluences en courbes de niveau. Plus précisément et conformément au conseil que donnait Henri Dontenville : " Ces dragons, dans les temps antérieurs, ont toujours été liés au péril des eaux, au danger de noyade et d'inondations et, dans nos villes, c'est au confluent des rivières et dans les marécages voisins qu'il faut les chercher ". (28) Aussi, dragons et fées-serpentes sont-ils l'expression du polymorphisme des êtres fantastiques qui hantaient les paysages mythiques de nos ancêtres.
L'évêque parisien Saint Marcel, mort dit-on en 436, est réputé avoir vaincu le dragon "animal venimeux" qui gîtait au passage de la Bièvre.

L'église Saint- Marceau ( = Saint Marcel) contenait aussi un puits merveilleux dont l'eau, mélangée à certaine poudre, guérissait les maladies. Cette église conservait sous forme d'un animal empaillé, sans doute un crocodile, l'image de l'animal venimeux qui était promenée lors des processions des Rogations, au printemps. Celles-ci étaient destinées à protéger les futures récoltes de foin, de céréales et de vin, des dégâts provoqués par les eaux.
On montrait autrefois une "certaine pierre gravelée", entre le faubourg St Marceau et celui de St Victor, où Saint Marcel aurait tué le dragon dit de St Marcel (29). Pour d'autres, c'était un énorme serpent qui avait élu domicile dans le tombeau d'une femme noble mais de mauvaises mœurs pour en dévorer le cadavre. Celui qui devait devenir Saint Marcel maintint la foule terrorisée à distance et s'avançant seul ordonna au dragon de disparaître à jamais : "Dès ce jour, va habiter les déserts ou replonge-toi dans la mer".(30) Saint Marcel ne tue pas le dragon mais il résoud, dans un contexte chrétien, le conflit avec les forces du mal, en expulsant le dragon aux limites de la banlieue, l'accompagnant pendant "presque trois milles" (31). Ce dragon personnifiait aux yeux des habitants les inondations catastrophiques de la Bièvre que l'on qualifiait d'ailleurs de "déluge-saint Marcel". On remarque que Saint Marcel et les saints sauroctones les plus anciens ne tuent pas le dragon, du fait de leur rôle ambivalent, conservé d'ailleurs par les dragons asiatiques, certains étant bons et d'autres mauvais. En revanche, les saints plus complètement christianisés que sont Saint Georges ou Saint Michel le tuent car le dragon est diabolisé et totalement mauvais. (Apocalypse de Saint Jean).
Paris avait une autre tradition de dragon avec le grand serpent de la Cité "qui gîtait dans les souterrains du Palais, et qu'on "tua" lorsqu'on posa les fondations de la Grand' Salle". [Cette tradition] "est corroborée solidement par le fait que, durant des siècles, une dépouille de Serpent fut suspendue à la muraille de cette immense pièce d'apparat, et en constitua l'ornement sacralisant"...."Quand les vieux rites locaux ne furent plus entendus, la carcasse accrochée aux murs de cette salle passa pour la dépouille d'un prodigieux reptile, tué par le preux Godefroy de Bouillon ! " (32)
Des crocodiles votifs personnifièrent les monstrueux génies des eaux en tant que concrétisation des dragons imaginaires. Aussi, des sauriens ex-voto furent-ils suspendus dans les églises. A Paris, la Sainte-Chapelle en possédait un (33).
Sainte Geneviève est célèbre pour avoir soulagé Paris d'une famine très dure en montant une expédition qui serait allée chercher du blé jusqu'à Arcy-sur-Aube, par la voie d'eau. Mais il y avait sur la Seine un lieu infranchissable où tous les bateaux de ravitaillement sombraient. Elle donna l'ordre de couper un arbre qui entravait le cours de l'eau et se mit en oraison. C'est alors que "deux bêtes saulvages noires et horribles", d'autres disent "bigarrées", s'en échappèrent empuantissant l'atmosphère et terrorisant les mariniers présents pendant plus de deux heures. "Ces deux bêtes sauvages, aquatiques, destructrices de navires et chassées par Sainte Geneviève à l'occasion de la levée du siège de Paris, situent la sainte dans la catégorie la plus archaïque des saintes qui triomphèrent du dragon fluvial", écrit Henri Fromage (34), à côté de Sainte Marthe, Sainte Enimie et Sainte Radegonde et il la considère comme un avatar de la Grande Déesse des Celtes.
La croyance au caractère maléfique d'êtres imaginaires souterrains et aquatiques durait encore en plein XVIIème siècle, à Paris même. C'est ce qu'indique Pierre Millat (35). Il rapporte, d'après un ouvrage de Maxime Du Camp sur les égouts de Paris, un fait divers significatif : "En 1631, une commission de médecins fut réunie à l'effet d'analyser les causes de l'asphyxie de plusieurs ouvriers employés à curer un égout parisien. Elle "tomba d'accord pour déclarer que les ouvriers avaient été tués par le regard d'un basilic qui, sans doute, était blotti dans une excavation de l'égout" ! Le basilic appartient à la grande famille des dragons, serpents, cocatrix et autres vouivres, "qui s'engendre dans les cavernes et les puits.. .espèce de lézard ou serpent auquel les anciens attribuaient la faculté de tuer par son seul regard" (Littré).
Provins (Seine-et-Marne) est situé au confluent de deux petites rivières et à proximité de marécages. C'était au Moyen Age un très important centre de commerce et d'industrie avec des foires très fréquentées et de très loin. Le couple du Dragon et de la Lézarde sortait pour les Rogations et se livrait à des combats et farces incessantes. Après avoir été promenés en procession, les sauriens gigantisés étaient solennellement brûlés et les cendres jetées dans la fontaine St Ayoul.
Cette cérémonie rituelle fut supprimée en 1761. Elle commémorait la victoire d'un énigmatique saint d'origine romaine, Quiriace qui aurait débarrassé le pays de ces deux monstres (36).
Saint Nicaise de Rouen, apôtre du Vexin a, en son temps, débarrassé les mariniers d'un dragon qui hantait l'Epte, rivière navigable à cette époque.
Nicaise serait né à Athènes et aurait été converti par Saint Paul, en même temps que Saint Denis. Il aurait accompagné ce dernier jusqu'à Paris, puis pris le chemin de Rouen avec deux compagnons dont on ne sait pas grand chose, les futurs saints Escobille et Quirin. C'est ainsi qu'ils firent étape à Conflans-Sainte-Honorine, Andrézy et Triel. Puis arrivés à Vaux-sur-Seine, près de Pontoise, ils reçurent les doléances des habitants car un dragon au corps serpentiforme vivait dans une grotte du village et empoisonnait les eaux d'une proche fontaine. Saint Nicaise envoya l'un de ses compagnons à la caverne. L'horrible dragon fut dompté d'un simple signe de croix, suivit docilement le saint et se laissa pousser dans la Seine et de là dans l'océan. En reconnaissance, ils baptisèrent à la source même, qui existe toujours, 318 personnes. Ils délogèrent également une troupe de démons réfugiée dans une caverne et qui harcelaient les passants. C'est une allusion aux nombreuses carrières souterraines qui abondent dans les falaises des bords de Seine.
Continuant leur chemin vers Rouen, ils convertirent à la Roche-Guyon, une noble dame veuve, qui devait devenir par la suite Sainte Pience, et un prêtre païen et aveugle au nom évocateur de Clair. Son souvenir est lié notamment à la chapelle souterraine existant sous le château qui était celui de la sainte veuve. Mais c'était sans compter sur la cruauté du gouverneur romain Fescennius qui venait précisément de répandre le sang de Saint Denis et de ses compagnons sur la colline de Montmartre. Sans attendre, il s'était mis à leurs trousses. Nicaise, Scuvicule, alias Escobille et Quirin n'atteignirent jamais Rouen de leur vivant, car Fescennius leur fit trancher la tête à Scamnis (Ecos), entre la Roche-Guyon et les Andelys, près de la rivière d'Epte, dans le diocèse d'Evreux.
S'agissant de saints céphalophores, ils se levèrent d'eux-mêmes la nuit venue, prirent chacun leur tête entre les mains et passèrent la rivière à gué pour aller se reposer dans une petite île nommée plus tard Gasny (dont le nom signifierait en latin "Vadum Nicasii", c'est-à-dire "le gué de Nicaise", devenu "Vadiniacum", puis Gasny). Pience et Clair les suivirent pour les recueillir et leur rendre les devoirs de la sépulture, puis la sainte femme leur fit bâtir un oratoire sur leur tombeau. Ceci lui valut d'être décapitée à son tour par le même gouverneur et elle rejoignit ainsi nos trois saints dans l'île.
Des reliques furent transférées à Rouen et à Condé-sur-Aisne au diocèse de Soissons ainsi qu'à Meulan au Xème siècle (37). Cette "Vie" constitue un décalque flagrant de celle de Saint Denis, comme l'a montré Philippe Gabet :"L'influence littéraire est évidente. Les passions des martyrs du Vexin datent du XI ème siècle, à une époque où le culte de l'évêque parisien a déjà atteint un rayonnement considérable" (38). Comme la vie de Saint Denis est elle-même contestée, on aura vite compris qu'on se trouve en présence de pieuses légendes qui ont cependant leur enracinement mythique et ont profondément marqué notre terroir, à commencer par une empreinte toponymique.
Près du confluent du Loing et de la Seine, Moret a eu un dragon maîtrisé par Saint Nicaise également. Comme l'indique un auteur local, se référant à l'étymologie du nom Moret, basée sur la racine celtique "mor" signifiant lieu bas, humide, marécageux, "la situation topographique de Moret non loin de la Seine qui submergeait fréquemment la plaine du Vieux Moret et tout près du Loing dont les débordements sont encore si périodiques et si redoutés, rend cette étymologie assez naturelle" (39). Une grotte hantée dite de Saint Nicaise sur une hauteur en dehors de la ville était un lieu de pèlerinage en souvenir du saint qui y aurait vécu en ermite. La comparaison systématique avec le précédent site montrerait que la christianisation des croyances antérieures ne se souciait guère de cohérence car l'essentiel n'était pas là. Un ancien prieuré appelé Pont-Loup, qui fut ravagé en 1770 par une crue effroyable du Loing tout proche, paraît en effet conserver en son nom la forme ancienne du nom Loing, ("Lupia"). Ce ne serait pas d'ailleurs le seul cours d'eau en France à se référer au loup en tant qu'animal ravageur, du fait de ses crues fréquentes, le Louet, en Anjou, par exemple, est de ceux-là.
A Corbeil, au confluent de l'Essonne et de la Seine, Saint Spire (Exupère), évêque de Bayeux, a aussi terrassé le dragon des marais de l'Essonne. On descendait la châsse de Saint Spire pour lutter contre les sécheresses, les inondations et les incendies.
A Montlhéry, la Drée était le nom du dragon qui était porté en procession au Moyen Âge pendant les Rogations (40). Ce nom est proche des dracs, souvent prononcés « dras » et appartenant à la grande famille des dragons.(41)
A Draveil, sur la rive droite de la Seine, dans la vieille église, les reliques de Saint Hilaire de Poitiers reçues au VIIIème siècle, "eurent assez de vertu pour expulser deux énormes serpents qui se cachaient en ces lieux et qui s'enfuirent par l'abside" (42) . Or Saint Hilaire a maîtrisé la Grand' Goule à Poitiers, ce qui explique qu'on ait fait appel, à lui dans ce site sujet aux inondations.
La Bête Havet : René Blaise (43) signale que le Ru Bisnel ou Busnel, affluent du Grand Morin, en Seine-et-Marne, était fréquenté tout du long par "une bête fantastique, grande dévoreuse d'hommes. Elle avait des crocs aigus, ce qu' indique son nom. En des temps encore proches, un habitant l'avait vue dans un bosquet à l'embouchure du ru; c'était un énorme serpent enroulé". L'auteur met en relation ce dragon avec les patronages d'églises dédiées à Saint Georges dans le secteur. Celui-ci défend les voyageurs dans les passages dangereux, les préserve de la bête monstrueuse qui les guette dans les gués ou les marais aux emplacements précis où passait un grand chemin. Par exemple le chemin de Paris à Tigeaux.
D'après Daniel Bricon, Saint Béat serait venu à bout d'un dragon à Epône, dans les Yvelines. L'église du lieu lui est consacrée et ce choix n'est pas fortuit car la localité est située au confluent de la Mauldre et de la Seine et donc particulièrement sujette aux inondations. On disait aussi localement qu'il faisait pleuvoir le jour de sa fête, (le 9 mai), ce qui confirme bien sa maîtrise de l'eau (44). L'appel à ce saint n'étonne pas : Il s'agit du même saint que le saint sauroctone de Vendôme, Saint Bienheuré ("Beatus" en latin) encore appelé Bié, Blin et même Bélin ailleurs. Le transfert de la légende dans ce site des bords de Seine illustre également la manière dont s'est opérée la christianisation. Comme cela a été montré ailleurs, le relevé systématique des patronages et des caractéristiques topographiques et hydrographiques des églises et chapelles, révèle sans aucun doute une forte corrélation statistique entre l'appel à un saint sauroctone et l'inondabilité des lieux environnant l'église (45).
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Auteur de l'article : Raymond Delavigne d'après : "Aperçu sur un patrimoine légendaire méconnu : des déesses et des dieux, des saintes et des saints, des géants et des nains, des dragons et des fées… L'exemple de l’eau symbolique et sacrée en Île-de-France. "
- 1 Des noms de cours d'eau et de sources témoignant de leur caractère sacré.
- 2 Le pilier des Nautes Parisiaques : vestige archéologique d'un culte des bateliers-marchands et sa succession chrétienne.
- 3 Les zones inondables et les saints vainqueurs de dragons (dits « sauroctones »), ou la personnification de l'eau terrifiante.
- 4 Les saints et saintes qui portent leurs têtes (dits « céphalophores »), vers des fontaines sacrées.
- 5 Le symbolisme de la traversée des eaux (gués, bacs et ponts) par les passeurs mythiques vers l'au-delà.
- 6 Les îles et confluents en tant que lieux sacrés.
- 7 Les saints et saintes « météorologiques », régulateurs du climat.
- 8 Les êtres mythiques, habitants et gardiens des puits et les puits sacrés.
- 9 Les eaux qui guérissent.
- 10 Les lavoirs et lavandières suspects de paganisme.
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Notes
(24) DONTENVILLE (Henri) :"Histoire et géographie mythiques de la France", Maisonneuve et Larose, Paris , 1973, 378 p.
(25) LE GOFF (Jacques) : "Culture ecclésiastique et culture folklorique au Moyen Age : Saint Marcel et le dragon", in "Pour un autre Moyen Âge", 1977, pp.236-279.
(26) Sauroctone = qui maîtrise le dragon, du grec "sauros" lézard.
(27) DONTENVILLE (Henri) : "La France mythologique", op. cit.
(28) DONTENVILLE (Henri) : in Bulletin de la Société de Mythologie Française, n° 4, 1950, p. 4. (29) DONTENVILLE (Henri) : "La France mythologique", op.cit.
(30) TURBIAUX (Marcel) : "Paris mythologique. Saint Marcel", pp. 296-312, in "Mélanges de mythologie française offerts à Henri DONTENVILLE", Maisonneuve et Larose, Paris, 1980, 329 p.
(31) LOMBARD-JOURDAN (Anne) : "Oppidum et banlieue, sur l'origine et les dimensions du territoire urbain", in Annales E.S.C. pp.373-395.
(32) GORDON (Pierre) : "Les racines sacrées de Paris et les traditions de l'Ile-de-France", Editions Arma Artis, Paris 1981, 291p.
(33) POLGE (Henri) : "Le franchissement des fleuves et les ponts du diable" (2 ème) partie. in "Bulletin de la Société de Mythologie Française", N° 99, octobre-décembre 1975, pp. 130-140.
(34) FROMAGE (Henri) : "Jeanne Hachette. Histoire et légende", in Bulletin de la Société de Mythologie Française N° 101, avril-juillet 1976, pp. 41-62.
(35) MILLAT (Pierre) : "Les eaux merveilleuses du Tonnerrois". Tiré à part N° 11, année 1997, édité par les "amis de la Chapelle de Villeneuve-aux-Riches-Hommes", 89, 190.
(36) DONTENVILLE (Henri) : "La France mythologique", op. cit.
(37) GUERIN (P.) : "Les Petits Bollandistes. Vies des saints ...", Bloud et Barral, Paris, 1874.
(38) GABET (Philippe) : "Saint Nicaise de Reims ", in Bulletin de la Société de Mythologie Française, N° 151, juillet-septembre 1988
(39) POUGEOIS (Abbé A.) : "L'antique et royale cité de Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne)", Impr. L. Moulin, Moret, 1928, 326 p. (40) Selon Philippe WALTER : "Mythologie chrétienne ...", op. cit. mais il ne donne pas de référence. Il s'agit en fait du Bulletin de la Société de Mythologie Française, N° 92, p. 18, dans un article de Philippe GABET : "Les dragons processionnels sont-ils ou non bénéfiques ? " pp. 16-46. Sa référence est : LESNES (E.) : "De la laideur dans l'art", p. 135, Bruxelles, 1911. FROMAGE (Henri) : "Jeanne Hachette. Histoire et légende", in Bulletin de la Société de Mythologie Française N° 101, avril-juillet 1976, pp. 41-62.
(41) DONTENVILLE (Henri) : "La France mythologique", Henri Veyrier-Tchou, Paris, 1980, 390 p. réédition de l'édition de 1966.
(42) BOUSSEL (Patrick) : "Guide de l'Île-de-France mystérieuse", Les Guides Noirs, Tchou ed. Paris, 1969.
(43) BLAISE (René) : "Divinités et légendes de la Brie", Société Historique du Raincy et du Pays de l'Aulnoye, Hotel de ville du Raincy, 1968, 32 p. comme après Jésus-Christ, s'adresser aux prêtres, afin qu'ils les en délivrent grâce à leur pouvoir surnaturel et les prêtres ont dû devenir destructeurs ou au moins dompteurs de dragons".
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